« Je suis très attaché au premier chapitre de la Genèse. » (Discours, 30.03.1979)

« Dieu créa l’homme et la femme dans un paradis, l’Eden, parce qu’Il les voulait heureux. » (Discours, 25.07.2002)

« (…) l’harmonie de l’homme avec son prochain, avec la création et avec Dieu est le dessein poursuivi par le Créateur. » (Audience générale, 17.01.2001)

« (…) dans le projet originel de la création était prévue la capacité de la raison de dépasser facilement le donné sensible, de façon à atteindre l’origine même de toute chose, le Créateur. À la suite de la désobéissance par laquelle l’homme a choisi de se placer lui-même en pleine et absolue autonomie par rapport à Celui qui l’avait créé, la possibilité de remonter facilement à Dieu créateur a disparu. (…) « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (2, 17). Le symbole est clair : l’homme n’était pas en mesure de discerner et de décider par lui-même ce qui était bien et ce qui était mal, mais il devait se référer à un principe supérieur. L’aveuglement de l’orgueil donna à nos premiers parents l’illusion d’être souverains et autonomes, et de pouvoir faire abstraction de la connaissance qui vient de Dieu. Ils entraînèrent tout homme et toute femme dans leur désobéissance originelle, infligeant à la raison des blessures qui allaient alors l’entraver sur le chemin vers la pleine vérité. Désormais, la capacité humaine de connaître la vérité était obscurcie par l’aversion envers Celui qui est la source et l’origine de la vérité. » (Encyclique Fides et Ratio, 14.09.1998)

« En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l’économie du salut qui s’y rattache, l’esprit des ténèbres est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l’homme, comme une source de danger et de menace pour l’homme. (…) L’homme sera enclin à voir en Dieu avant tout une limitation pour lui-même, et non la source de sa liberté et la plénitude du bien. » (Encyclique Dominum et Vivificantem, 18.05.1986)

« (…) l’homme est tenté en permanence de détourner son regard du Dieu vivant et vrai pour le porter vers les idoles (cf. Th 1,9), échangeant « la vérité de Dieu contre le mensonge » (Rm 1, 25) ; même la capacité de connaître la vérité se trouve alors obscurcie et sa volonté de s’y soumettre, affaiblie. Et ainsi, en s’abandonnant au relativisme et au scepticisme (cf. Jn 18, 38), l’homme recherche une liberté illusoire. » (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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