« « La dignité des mourants » est enracinée dans sa condition de créature et dans sa vocation personnelle à la vie immortelle. Le regard plein d’espérance transfigure la décomposition de notre corps mortel. (…)  C’est pourquoi, l’Eglise, en défendant le caractère sacré de la vie également chez les mourants, n’obéit à aucune forme d’absolutisation de la vie physique, mais enseigne à respecter la véritable dignité de la personne, qui est créature de Dieu et aide à accepter de façon sereine la mort, lorsque les forces physiques ne peuvent plus être soutenues. (…) Toutefois, personne ne peut choisir arbitrairement de vivre ou de mourir; ce choix, en effet, seul le Créateur en est le maître absolu, lui en qui « nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17, 28). De là découle une ligne de conduite morale envers le malade grave et les mourants qui est contraire, d’une part, à l’euthanasie et au suicide et, d’autre part, aux formes « d’acharnement thérapeutique » qui ne représentent pas un réel soutien à la vie et à la dignité des mourants. » (Discours, 27.02.1999)

« Il faut, (…) nous habituer à concevoir le mystère de la mort avec confiance, pour que la rencontre définitive avec Dieu se réalise dans un climat de paix intérieure, avec la conscience que nous sommes accueillis par Celui « qui nous a tissé au sein de notre mère » (cf. Ps 139,13b) et qui a voulu que nous soyons « à son image comme sa ressemblance » (cf. Gn 1,26). » (Message pour le Carême 2005)

« La conscience que le mourant s’apprête à rencontrer Dieu pour l’éternité doit pousser les parents, les personnes chères, le personnel médical, sanitaire et religieux, à l’accompagner dans cette étape décisive de son existence avec une sollicitude attentive à chaque aspect, y compris l’aspect spirituel, de sa condition. (…) L’expérience enseigne que, au-delà des réconforts humains, d’importance fondamentale est pour le mourant l’aide qui vient de la foi en Dieu et de l’espérance en la vie éternelle. » (Discours, 17.03.1992)

« La mort fait partie de notre horizon humain et lui donne sa véritable et mystérieuse dimension. (…) pour ceux qui ont le bonheur de croire (…) la dernière étape de la vie terrestre peut être vécue comme un mystérieux accompagnement du Christ Rédempteur, parcourant son douloureux chemin de croix avant l’aube radieuse de Pâques. (…) » (Message pontifical, 22.07.1982)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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