Le cycle de l’année liturgique – pour ne pas perdre son temps

Comment nous souvenir de tout ce que Dieu a fait pour nous ? A quoi correspond le cycle de l’année liturgique ? A des anniversaires ? Saint Jean-Paul II répond.

« (…) la voie privilégiée pour entrer dans le mystère du salut, rendu présent à travers les signes « sacrés », reste la voie qui consiste à suivre avec fidélité le déroulement de l’Année liturgique. » (Lettre apostolique Mane nobiscum Domine, 07.10.2004)

« La fréquence hebdomadaire de l’Eucharistie dominicale et le cycle de l’année liturgique permettent de rythmer l’existence chrétienne et de sanctifier le temps, que le Seigneur ressuscité ouvre vers l’éternité bienheureuse du Royaume. » (Discours, 08.03.1997)

« L’année liturgique est une version abrégée et une synthèse de l’histoire du salut, depuis son commencement jusqu’à son accomplissement définitif. Jésus Christ, qui est le sommet et le centre de cette même histoire, donne leur pleine signification aux différentes parties du temps liturgique et leur confère l’ordre dû. » (Angelus, 29.11.1981)

« L’année liturgique, avec ses fêtes périodiques, destinées à nous rappeler et à nous faire vivre celui-ci ou celui-là des fondements de la pensée et de l’action chrétienne, est un don inestimable de Dieu, présent dans notre histoire (…). Les fêtes liturgiques soutiennent ainsi notre fidélité au message évangélique, en nous permettant en même temps d’en faire fructifier continuellement l’infinie vertuosité. (…) La liturgie nous illumine ainsi sur le sens du temps et de l’histoire, de sorte que, si surgissait en nous l’impression que le mal augmente et triomphe, celle-ci répond, avec le mystère de Noël, qui introduit celui de la Croix. Non, le mal n’augmente pas : ce sont les épreuves qui augmentent. Et puisque Dieu donne, en même temps que l’épreuve, la force pour la surmonter (cf. 1 Cor 10, 13), l’abondance du mal, qui veut nous frapper ou nous séduire, finit par se transformer en une surabondance de bien et de gloire. Pour cette raison, saint Paul a pu dire que « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5, 20). Au fil du temps, les attaques augmentent contre le Règne de Dieu et contre ceux qui veulent pieusement suivre le Christ ; mais le don de force que l’Esprit Saint leur donne augmente aussi, de telle manière qu’à la fin, tout se résout dans la victoire, pour ceux qui sont restés fidèles. » (Audience générale, 29.12.1982)

« En suivant les temps de l’année liturgique dans l’observance du dimanche qui le rythme tout entier, l’engagement ecclésial et spirituel du chrétien est profondément centré sur le Christ, en qui il trouve sa raison d’être et auprès de qui il puise sa nourriture et son stimulant. » (Lettre apostolique Dies Domini, 31.05.1998)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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