« A Dieu « qui est amour » nous répondons par notre amour humain, qui considère les autres avec bienveillance et démontre un désir sincère de collaborer partout où cela est possible, et qui permet d’apprécier ce qui est bon et ce qui mérite d’être loué et imité. » (Homélie, 10.06.1999)
« Notre foi nous enseigne que l’homme est appelé, sur l’exemple du Christ, à se mettre au service de ses frères. Dans les relations sociales, la violence, l’agressivité, les sentiments hostiles, la dureté dans les paroles et dans les comportements doivent céder la place à la bienveillance, à la disponibilité et au dialogue. Tout cela, bien entendu, sans renoncer à la justice, à la vérité et à la dignité propre à chacun. » (Lettre, 05.04.1985)
« En tant que principe d’un nouvel être, l’Esprit Saint détermine également chez le croyant un nouveau dynamisme actif : « Puisque l’Esprit est notre vie, que l’Esprit nous fasse aussi agir » (Ga 5, 25). Cette nouvelle vie s’oppose à celle de la « chair », dont les désirs déplaisent à Dieu et enferment la personne dans la prison étouffante du moi replié sur lui-même (cf. Rm 8, 5-9). En s’ouvrant au contraire à l’amour donné par l’Esprit Saint, le chrétien peut goûter le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, fidélité… (cf Ga 5, 16-24). » (Audience générale, 20.05.1998)
« Dieu adresse un regard plein de tendresse à qui désire accomplir sa volonté et marcher dans ses traces (cf. Ps 1, 1-3). Chacun, en effet, selon la vocation qui lui est propre, est appelé à réaliser en lui et autour de lui le projet de Dieu. Dans ce but, l’Esprit du Seigneur revêt l’homme fidèle à Dieu « de sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience » (Col 3, 12). Ce n’est qu’ainsi, en effet, que l’on peut édifier la cité terrestre à l’image de la cité céleste. » (Homélie, 06.06.2003)
« L’Église a aussi confiance en l’homme, tout en connaissant la perversité dont il est capable, parce qu’elle sait que – malgré l’héritage du péché et le péché que chacun peut commettre – il y a dans la personne humaine des qualités et une énergie suffisantes, il y a en elle une « bonté » fondamentale (Gn 1, 31), parce qu’elle est l’image du Créateur placée sous l’influence rédemptrice du Christ qui « s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (Gaudium et Spes, n. 22), et parce que l’action efficace de l’Esprit Saint « remplit le monde » (Sg 1, 7). C’est pourquoi ni le désespoir, ni le pessimisme, ni la passivité ne peuvent se justifier. » (Encyclique Sollicitudo Rei Socialis, 30.12.1987)
Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques