La joie – une vertu méconnue

La joie chrétienne vient de Dieu, de Son Amour pour nous. Elle permet d’arriver à sourire même dans les pires épreuves. Et d’aider les autres par le sourire.

« (…) la joie (…) est le fruit de l’amitié avec Dieu. » (Homélie, 14.03.1999) 

« Il ne faut pas la confondre avec de vains sentiments de satisfaction et de plaisir, qui enivrent la sensibilité et l’affectivité pendant un bref instant, mais laissent ensuite dans le cœur l’insatisfaction et même l’amertume. Entendue dans son sens chrétien, la joie est quelque chose de bien plus durable et réconfortant ; elle sait même résister, comme l’attestent les saints, à la nuit obscure de la souffrance et, en un sens, c’est une « vertu » à cultiver. Il n’existe cependant aucune opposition entre la joie chrétienne et les vraies joies humaines. Au contraire, ces dernières sont exaltées et trouvent précisément leur fondement ultime dans la joie du Christ glorifié (Ac 2,24-31), image parfaite et révélation de l’homme selon le dessein de Dieu. » (Lettre apostolique Dies Domini, 31.05.1998)

« Savoir qu’il n’est pas loin, mais proche, qu’il n’est pas indifférent, mais plein de compassion, qu’il n’est pas un étranger, mais un Père miséricordieux qui nous suit avec amour dans le respect de notre liberté :  tout cela est le motif d’une joie profonde sur laquelle l’alternance des événements quotidiens n’a pas de prise. Une caractéristique incomparable de la joie chrétienne est que celle-ci peut coexister avec la souffrance, car elle est entièrement basée sur l’amour. En effet, le Seigneur qui « est proche » de nous, au point de devenir un homme, vient nous communiquer sa joie, la joie d’aimer. Ce n’est qu’ainsi que l’on comprend la joie sereine des martyrs même dans l’épreuve, ou le sourire des saints de la charité face à celui qui est dans la peine : un sourire qui ne blesse pas, mais qui console. » (Angélus, 14.12.2003)

« À l’homme d’aujourd’hui, souvent insatisfait d’une existence vide et éphémère, et recherchant la joie et le bonheur authentiques, le Christ se propose en exemple pour l’inviter à le suivre. À qui l’écoute, il demande de dépenser sa vie pour ses frères. Un tel don est source d’une réalisation plénière de soi et d’une joie profonde (…) » (Message pour le Carême 2003)

« En déclarant « vertu » plaisanter et faire sourire, Saint Thomas se trouvait d’accord avec la « joyeuse nouvelle » prêchée par le Christ, avec l’hilaritas recommandée par Saint Augustin. Il triomphait du pessimisme, revêtait de joie la vie chrétienne, nous invitait à prendre du courage également avec les joies saines et pures que nous rencontrons sur notre route. » (Audience générale, 20.09.1978)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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