Les dix Commandements – la boussole vitale

Comment savoir ce que Dieu veut de nous ? Les dix Commandements sont-ils un signe d’amour de Dieu ou rendent-ils esclaves ? Saint Jean-Paul II répond.

« La relation de l’homme avec Dieu n’est pas une relation de peur, d’esclavage ou d’oppression ; au contraire, c’est une relation de confiance sereine, qui jaillit d’un libre choix motivé par l’amour. L’amour que Dieu attend de son peuple est la réponse à l’amour fidèle et prévenant qu’il lui a manifesté le premier à travers les diverses étapes de l’histoire du salut. C’est précisément pour cette raison que les commandements, avant d’être compris comme un code légal et un règlement juridique, ont été compris par le peuple élu comme un événement de grâce, comme un signe de son appartenance privilégiée au Seigneur. (…) Par sa loi, Dieu n’entend pas forcer la volonté de l’homme, mais au contraire le libérer de tout ce qui peut compromettre son authentique dignité et sa pleine réalisation. » (Homélie, 05.11.2000)

« Les différents commandements du Décalogue ne sont en effet que la répercussion de l’unique commandement du bien de la personne, au niveau des nombreux biens qui caractérisent son identité d’être spirituel et corporel en relation avec Dieu, avec le prochain et avec le monde matériel. » (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)

« Les dix commandements ont une valeur éternelle, car ils sont la loi fondamentale de l’humanité, écrite dans la conscience de chaque personne. Ils sont le premier pas vers la liberté et la vie éternelle, car en les observant, l’homme se place dans une juste relation avec Dieu et avec le prochain. (…). Cette loi est écrite naturellement dans le cœur de chaque être humain et doit être fidèlement accueillie et exécutée. Elle doit devenir la règle de notre existence quotidienne. Dans le monde d’aujourd’hui, des changements sociaux profonds et rapides ont lieu et de nombreux points de référence morale vacillent, jetant les hommes dans le chaos et parfois dans le désespoir. Le décalogue est comme une boussole qui, sur une mer agitée, permet de ne pas perdre la route pour parvenir au port. » (Discours, 26.06.2001)

« La force salvifique du vrai est contestée et l’on confie à la seule liberté, déracinée de toute objectivité, la tâche de décider de manière autonome de ce qui est bien et de ce qui est mal. Ce relativisme devient, dans le domaine théologique, un manque de confiance dans la sagesse de Dieu qui guide l’homme par la loi morale. À ce que la loi morale prescrit, on oppose ce que l’on appelle des situations concrètes, en ne croyant plus, au fond, que la Loi de Dieu soit toujours l’unique vrai bien de l’homme ». (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)

« « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lv 19, 2) ; comme Celui qui, fidèle à son amour pour l’homme, lui donne sa Loi (cf. Ex 19, 9-24 ; 20, 18-21) pour rétablir l’harmonie originelle avec le Créateur et avec la création, et plus encore pour l’introduire dans son amour : « Je vivrai au milieu de vous, je serai votre Dieu et vous serez mon peuple » (Lv 26, 12). La vie morale se présente comme la réponse due aux initiatives gratuites que l’amour de Dieu multiplie dans ses relations avec l’homme. Elle est une réponse d’amour (…) ». (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)

« La liberté de l’homme et la Loi de Dieu se rejoignent et sont appelées à s’interpénétrer, c’est-à-dire qu’il s’agit de l’obéissance libre de l’homme à Dieu et de la bienveillance gratuite de Dieu envers l’homme. » (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)

« La liberté de l’homme et la Loi de Dieu se rejoignent et sont appelées à s’interpénétrer, c’est-à-dire qu’il s’agit de l’obéissance libre de l’homme à Dieu et de la bienveillance gratuite de Dieu envers l’homme. » (Encyclique Veritatis Splendor, 06.08.1993)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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