Mundek

Mundek – une admiration

Karol admire son grand frère, Edmund, surnommé Mundek. Il est depuis toujours proche de lui. Il n’est pas préparé au nouveau drame qui l’attend.

Edmund a presque 14 ans de plus que Karol, mais ils s’entendent très bien. Edmund est robuste, dynamique, entreprenant et a une forte personnalité. Karol l’admire et ce grand frère est pour lui un protecteur, quelqu’un qui veille sur lui, en plus d’être un modèle. C’est lui qui lui avait appris à jouer au football et avec qui il allait se promener souvent. Il le surnomme affectueusement Mundek.

Edmund est à présent souvent absent, car il étudie la médecine à Cracovie, à l’université Jagellon. Mais quand il rentre à la maison, c’est une immense joie.

Il console Karol comme il peut de la mort de leur maman. Il l’emmène faire des randonnées à la montagne pour le distraire, lui apprend à se ressourcer dans la nature et dans le sport, comme la nage, le ski et la randonnée.

Pour la remise de diplôme d’Edmund, Karol et son papa vont à Cracovie où, pour la première fois, Karol voit l’université qui sera par la suite la sienne, comme élève puis comme enseignant. Il est fasciné par ce lieu. C’est l’une des plus anciennes universités au monde.

Edmund travaille désormais à l’hôpital, à Cracovie puis à Bielsko-Biala. Karol va souvent le voir avec leur papa et admire son enthousiasme, sa gentillesse et son assurance. Mundek organise et joue des spectacles drôles pour ses patients, ce qui enchante Karol.

En 1932, Edmund contracte la scarlatine en soignant ses patients et, malgré tous les soins prodigués par ses collègues, l’infection se généralise. Vu l’absence de traitements antibiotiques à cette époque, il meurt d’une septicémie en quelques jours, le 5 décembre.

L’annonce de cette tragédie marquera encore plus le petit Karol, âgé de 12 ans : « La mort de ma mère s’est profondément inscrite dans ma mémoire, et plus encore peut-être celle de mon frère, à cause des circonstances dramatiques dans lesquelles elle est survenue, et parce que j’étais plus mûr. » (LIV NA)


Références :
L’enfance de Jean-Paul II, Alain Vircondelet, Editions Artège, 2015
www.santiebeati.it
LIV NA : « N’ayez pas peur ! » André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Editions Robert Laffont, 2005 (original en 1983, en italien)

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