« (…) la raison d’être de toute politique est le service de l’homme (…). » (Discours, 02.10.1979)
« Tout pouvoir politique (…) n’a de sens et de justification que dans la poursuite du bien commun de tous. » (Discours, 13.05.1982)
« (…) ceux qui administrent la chose publique (…) sont tout d’abord les serviteurs de leurs frères, et, dans un monde incertain comme le nôtre, ces derniers les considèrent comme des références. (…) Dans trop de sociétés, (…) les responsables semblent avoir abdiqué devant les exigences d’une éthique politique qui tienne compte de la transcendance de l’homme et de la relativité des systèmes d’organisation de la société. Il est temps qu’ils se retrouvent unanimes pour se conformer à certaines exigences morales qui concernent aussi bien les pouvoirs publics que les citoyens. » (Discours, 15.01.1994)
« Les chrétiens engagés en politique ont précisément le devoir de lutter pour sauvegarder le respect de la personne humaine, créée et aimée par Dieu. » (Discours, 23.11.1991)
« Le concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l’Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l’éminente dignité de l’homme » à tous points de vue, pour la rendre « toujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes. Au nom de cette sollicitude, comme nous le lisons dans la constitution pastorale du Concile, « l’Église qui, en raison de sa charge et de sa compétence, ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique, est à la fois le signe et la sauvegarde du caractère transcendant de la personne humaine ». » (Encyclique Redemptor Hominis, 04.03.1979)
Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques
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