« La Vierge très sainte fut, à l’ombre de la puissance de la Trinité, la créature la plus étroitement associée à l’œuvre du salut. L’incarnation du Verbe s’est faite sous son cœur, par l’opération de l’Esprit-Saint. En elle s’est levée l’aurore de la nouvelle humanité qui, avec le Christ, se présentait au monde pour achever la réalisation du plan originel de l’alliance avec Dieu, alliance rompue par la désobéissance du premier homme. » (Lettre apostolique A Concilio Constantinopolitano I, 25.03.1981)

« La caractéristique de cet amour maternel que la Mère de Dieu fait passer dans le mystère de la Rédemption et dans la vie de l’Église, s’exprime dans le fait qu’elle est singulièrement proche de l’homme et de toute sa vie. C’est en ceci que consiste le mystère de la Mère. L’Église, qui la considère avec une affection et une espérance toutes particulières, désire s’approprier ce mystère d’une manière toujours plus profonde. Là encore, l’Église reconnaît le chemin de sa vie quotidienne, que constitue tout homme. L’amour éternel du Père, qui s’est manifesté dans l’histoire de l’humanité par le Fils (…), cet amour se fait proche de chacun d’entre nous grâce à cette Mère, et il se manifeste ainsi de manière plus compréhensible et plus accessible à chaque homme. En conséquence, Marie doit se trouver sur tous les chemins de la vie quotidienne de l’Église. » (Encyclique Redemptor Hominis, 04.03.1979)

« Marie veille sur le monde, où ses fils, qui se dirigent vers la patrie bienheureuse, parcourent le chemin de la foi parmi mille périls et épreuves (cf. Lumen gentium, n. 62). La Sainte Vierge est présente, comme mère bienveillante, « dans ce cheminement, ce pèlerinage ecclésial à travers l’espace et le temps, et plus encore à travers l’histoire des âmes » (Redemptoris Mater, n. 25). Aucune situation de l’Eglise, de chaque fidèle et de toute la famille humaine n’échappe à son regard maternel. » (Lettre, 08.09.2004)

« Marie « intercède » pour les hommes. Non seulement cela, mais aussi : en tant que Mère, elle désire aussi que se manifeste la puissance messianique de son Fils, c’est-à-dire sa puissance salvifique, destinée à secourir le malheur des hommes, à libérer l’homme du mal qui pèse sur sa vie sous différentes formes et dans des mesures diverses. » (Encyclique Redemptoris Mater, 25.03.1987)

« (…) l’Église se retrouve avec Marie et cherche à lui devenir semblable : « Imitant la Mère de son Seigneur, elle conserve, par la vertu du Saint-Esprit, dans leur pureté virginale une foi intègre, une ferme espérance, une charité sincère » (Lumen Gentium, n.64), Marie est donc présente dans le mystère de l’Église comme modèle. » (Encyclique Redemptoris Mater, 25.03.1987)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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