« Cette description de la création, que nous trouvons déjà dans le premier chapitre de la Genèse, est en même temps et en un certain sens le premier « évangile du travail ». Elle montre en effet en quoi consiste sa dignité : elle enseigne que, par son travail, l’homme doit imiter Dieu, son Créateur, parce qu’il porte en soi – et il est seul à le faire – l’élément particulier de ressemblance avec Lui. L’homme doit imiter Dieu lorsqu’il travaille comme lorsqu’il se repose, étant donné que Dieu lui-même a voulu lui présenter son œuvre créatrice sous la forme du travail et sous celle du repos. » (Encyclique Laborem Exercens, 14.09.1981)
« On se souvient du repos du Créateur, le septième jour, au terme de l’œuvre qui était bonne. On doit retrouver, dans le rythme de vie, la portée de ce repos, la découverte gratuite des merveilles de la création, et la relation personnelle avec le Créateur qui se révèle à nous et nous rassemble. Le temps libre est à la fois un temps de salut et un temps à sauver afin qu’il soit disponible pour le plein épanouissement de la vie personnelle et familiale, libre aussi pour le service de la communauté humaine par les engagements qu’il permet de prendre dans la vie associative, caritative, politique, pour le service multiforme des frères et de l’Eglise. Temps de contemplation joyeuse de l’œuvre de Dieu, d’action de grâce pour les fruits de la terre et pour ceux du travail des hommes, temps de communion et de paix entre frères unis dans leur commune vocation de fils de Dieu créateur et sauveur. » (Discours, 17.11.1990)
« Dans la société actuelle, souvent frénétique et compétitive, dans laquelle domine la logique de la production et du profit, souvent au détriment de la personne, il est encore plus nécessaire que chacun puisse bénéficier de périodes adéquates de repos, au cours desquelles récupérer un juste équilibre intérieur. Les vacances, les périodes de congé doivent être vécues avec sagesse afin de profiter à l’individu et à la famille, grâce au contact avec la nature, à la tranquillité, à l’opportunité de cultiver davantage l’harmonie familiale, à de bonnes lectures, et à de saines activités récréatives ; grâce, surtout, à la possibilité de se consacrer davantage à la prière, à la contemplation et à l’écoute de Dieu. » (Angélus, 23.07.2000)
« Si la joie chrétienne se place, au sens propre, sur un plan plus directement spirituel, elle comprend cependant également le sain divertissement qui est bénéfique au corps et à l’esprit. » (Homélie, 17.12.2000)
Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques
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