« Dans les paroles de la Révélation divine, on trouve très profondément inscrite cette vérité fondamentale que l’homme, créé à l’image de Dieu, participe par son travail à l’œuvre du Créateur, et continue en un certain sens, à la mesure de ses possibilités, à la développer et à la compléter, en progressant toujours davantage dans la découverte des ressources et des valeurs incluses dans l’ensemble du monde créé. Nous trouvons cette vérité dès le commencement de la sainte Écriture, dans le Livre de la Genèse, où l’œuvre même de la création est présentée sous la forme d’un « travail » accompli par Dieu durant « six jours » et aboutissant au « repos » du septième jour. » (Encyclique Laborem Exercens, 14.09.1981)

« En toute phase du développement de son travail, l’homme rencontre le fait que tout lui est principalement donné par la « nature », autrement dit, en définitive, par le Créateur. Au début du travail humain, il y a le mystère de la création. » (Encyclique Laborem Exercens, 14.09.1981)

« Les richesses de la terre, celles qui apparaissent à la surface comme celles que nous devons chercher dans les profondeurs de la terre, ne deviennent richesses de l’homme qu’au prix du travail humain. Il est nécessaire, ce travail – travail multiforme de l’intelligence et des mains -, pour que l’homme puisse accomplir la magnifique mission que le Créateur lui a confiée, mission que le livre de la Genèse exprime par ces paroles : « Soumettez, dominez (la terre)  » (Gn 1, 28). » (Homélie, 06.06.1979)

« Le livre de la Genèse dit que le Créateur a uni le travail humain à la nécessité du repos et de la fête : « Alors Dieu, le septième jour, acheva le travail qu’il avait fait … et Dieu bénit le septième jour et le consacra » (Gen 2, 2-3). On voit clairement dans l’intention de Dieu que le travail est pour l’homme, et non l’homme pour le travail : que le travail est pour la réalisation de son humanité, de sa vocation de personne et de fils de Dieu. » (Homélie, 29.01.1985)

« Nous avons le droit et le devoir de considérer l’homme non pas en tant qu’il est utile ou inutile au travail, mais d’envisager le travail dans sa relation avec l’homme, avec chaque homme, de considérer le travail pour autant qu’il est utile ou inutile à l’homme. (…) En un mot, on doit se demander constamment si le travail sert à réaliser le sens de la vie humaine. » (Discours, 15.06.1982)

« L’enseignement social de l’Eglise exige avant tout que soit pleinement valorisé comme travail tout ce que la femme fait à la maison, toute l’activité de mère et d’éducatrice. Ceci est un travail important. Cet important travail ne peut être socialement dédaigné, il doit être constamment revalorisé, si la société ne veut pas agir contre elle-même. » (Discours, 13.06.1987)


Références :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques

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