Karol Wojtyla qui sera ensuite le Pape Jean-Paul II a une très grande dévotion envers la Miséricorde Divine, dévotion qui lui vient de sa jeunesse, à Cracovie, en des temps difficiles de guerre et d’oppression de son pays. Sainte Faustine Kowalska, qui avait reçu pour mission d’être Apôtre de la Miséricorde Divine, était aussi de Cracovie, sa contemporaine pendant quelques années, mais ils ne se sont jamais rencontrés.
« (…) Jésus dit à Sœur Faustyna: « L’humanité n’aura de paix que lorsqu’elle s’adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132). A travers l’œuvre de la religieuse polonaise, ce message s’est lié à jamais au vingtième siècle, dernier du second millénaire et pont vers le troisième millénaire. Il ne s’agit pas d’un message nouveau, mais on peut le considérer comme un don d’illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l’Évangile de Pâques, pour l’offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps. Que nous apporteront les années qui s’ouvrent à nous ? Quel sera l’avenir de l’homme sur la terre ? Nous ne pouvons pas le savoir. Il est toutefois certain qu’à côté de nouveaux progrès ne manqueront pas, malheureusement, les expériences douloureuses. Mais la lumière de la miséricorde divine, que le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustyna, illuminera le chemin des hommes du troisième millénaire. Comme les Apôtres autrefois, il est toutefois nécessaire que l’humanité d’aujourd’hui accueille elle aussi dans le cénacle de l’histoire le Christ ressuscité, qui montre les blessures de sa crucifixion et répète : Paix à vous ! Il faut que l’humanité se laisse atteindre et imprégner par l’Esprit que le Christ ressuscité lui donne. C’est l’Esprit qui guérit les blessures du cœur, abat les barrières qui nous éloignent de Dieu et qui nous divisent entre nous, restitue la joie de l’amour du Père et celle de l’unité fraternelle. (…) » (Homélie, 30.04.2000, site du Vatican)
« (…) Nous voulons rendre grâce au Seigneur pour son amour, qui est plus fort que la mort et que le péché. Il se révèle et se réalise comme miséricorde dans notre existence quotidienne et il invite chaque homme à avoir, à son tour, « miséricorde » à l’égard du Crucifié. Le programme de vie de chaque baptisé et de l’Église tout entière n’est-il pas précisément d’aimer Dieu et d’aimer son prochain et même ses « ennemis », en suivant l’exemple de Jésus ? Avec ces sentiments, nous célébrons le deuxième Dimanche de Pâques, qui (…) est également appelé « Dimanche de la Miséricorde divine ». (…) « L’humanité ne trouvera pas la paix, tant qu’elle ne s’adressera pas avec confiance à la Miséricorde divine » (Petit journal, p. 132). La Miséricorde divine ! Voilà le don pascal que l’Église reçoit du Christ ressuscité et qu’il offre à l’humanité (…). » (Homélie, 22.04.2001, site du Vatican)
La Miséricorde Divine, la dignité humaine et le sens de la vie
« (…) L’amour de Dieu et l’amour des frères sont en effet indissociables, comme nous l’a rappelé la première Épître de Jean: « Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu à ce que nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements » (5, 2). L’Apôtre nous rappelle ici à la vérité de l’amour, nous montrant dans l’observance des commandements la mesure et le critère. Il n’est pas facile, en effet, d’aimer d’un amour profond, fait de don authentique de soi. Cet amour ne s’apprend qu’à l’école de Dieu, à la chaleur de sa charité. En fixant le regard sur Lui, en nous syntonisant sur son cœur de Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité et de partage, de générosité et de pardon. Tout cela est la miséricorde ! (…) C’est de cet amour que l’humanité d’aujourd’hui doit s’inspirer pour affronter la crise de sens, les défis des besoins les plus divers, en particulier l’exigence de sauvegarder la dignité de chaque personne humaine. Le message de la divine miséricorde est ainsi, de façon implicite, également un message sur la valeur de chaque homme. Chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu, le Christ a donné sa vie pour chacun, le Père fait don à tous de son Esprit et offre l’accès à son intimité. Ce message réconfortant s’adresse en particulier à celui qui, touché par une épreuve particulièrement dure ou écrasé par le poids des péchés commis, a perdu toute confiance dans la vie et est tenter de céder au désespoir. C’est à lui que se présente le visage doux du Christ, c’est sur lui qu’arrivent ces rayons qui partent de son cœur et qui illuminent, réchauffent, indiquent le chemin et diffusent l’espérance. Combien d’âmes a déjà réconforté l’invocation : « Jésus, j’ai confiance en Toi », que la Providence a suggérée à Sœur Faustyna! Cet acte simple d’abandon à Jésus dissipe les nuages les plus épais et fait pénétrer un rayon de lumière dans la vie de chacun. (…) » (Homélie, 30.04.2000, site du Vatican)
Les piliers de la dévotion à la Miséricorde Divine
Dans ces dévotions, Jésus demande principalement deux choses : avoir confiance en Lui et en la Très Sainte Trinité ainsi qu’être miséricordieux envers notre prochain :
« (…) Il y a un seul moyen de puiser des grâces de ma miséricorde : c’est la confiance. Plus l’âme a confiance, plus elle reçoit. Les âmes dont la confiance est sans limite me donnent une grande joie, car je répands en elles tous les trésors de mes grâces. Je me réjouis de ce qu’elles demandent beaucoup, car mon désir est de donner avec abondance, avec surabondance. Mais cela m’attriste quand les âmes demandent peu, quand elles rétrécissent leur cœur (…). » (Petit Journal 1578, site SF).
« (…) J’exige de toi des actes de miséricorde qui doivent découler de ton amour pour moi. Tu dois témoigner de la miséricorde à ton prochain, toujours et partout. Tu ne peux pas te dérober, ni te récuser, ni te justifier. Je te donne trois moyens de témoigner de la miséricorde à ton prochain : le premier, c’est l’action, le second, c’est la parole, le troisième, c’est la prière. C’est dans ces trois degrés qu’est contenue la miséricorde dans toute sa plénitude ; elle est la preuve irréfutable de l’amour que l’on a pour moi. C’est ainsi que l’âme glorifie et vénère ma miséricorde (…). » (Petit Journal 742, site SF).
Le premier pilier de la dévotion à la Miséricorde Divine
« (…) La confiance en le Seigneur Dieu est le principe de cette Dévotion. A sa source il y a la miséricorde de Dieu révélée dans l’œuvre de la Création, de la Rédemption et de la Gloire. L’Amour du Père Miséricordieux appelle tout à l’existence, maintient tout ce qu’Il a créé, se penche sur la misère de l’homme et lui donne de participer à sa vie Divine, ici-bas et dans toute l’éternité ; cet Amour devrait nous inspirer une confiance illimitée et être notre première réponse à Lui donner. La confiance est l’unique vase pour puiser des grâces (…). Dans les écrits de Sœur Faustine, la confiance n’est pas une vertu isolée, mais toute une attitude de notre vie que nous devrions avoir vis-à vis du Père riche en miséricorde. Elle contient trois vertus théologales : de foi, d’espérance et d’amour, et aussi celles morales : d’humilité, de persévérance et de repentir pour avoir commis des péchés. Sans la pratique de ces vertus, il est impossible d’avoir confiance en Dieu. Il est impossible de se confier à celui que l’on ne connaît pas ni n’aime ; impossible de mettre confiance en quelqu’un de plus fort que moi, si je ne reconnais pas ma propre faiblesse. La confiance n’est pas un pieux sentiment, elle n’est pas non plus une acceptation purement intellectuelle des vérités de la foi, mais une attitude qui naît dans la volonté humaine et se traduit par l’accomplissement de la volonté de Dieu. L’expression extérieure de la confiance consiste à accomplir la volonté de Dieu contenue dans ses commandements, les devoirs d’état qui en découlent, et dans les inspirations reconnues de l’Esprit Saint. A force de connaître le mystère de la Miséricorde de Dieu, l’homme lui fait confiance, accomplit Sa volonté, car il sait que Dieu ne veut que du bien pour lui ; il accepte avec amour ce don de la volonté de Dieu et tâche de l’accomplir dans sa vie. La confiance détermine la Dévotion à la Miséricorde Divine à tel point que sans elle il n’y a pas de Dévotion à la Miséricorde Divine. Tout acte de confiance est précisément la première expression de la vénération de la Miséricorde Divine. Rendre le culte à la Miséricorde Divine veut dire tout d’abord : avoir confiance, et ensuite : pratiquer les formes de la Dévotion. Jésus a attaché à la seule confiance une promesse de toutes les grâces spirituelles et de tous les biens temporels : « Je désire accorder des grâces inconcevables, dit-Il, aux âmes qui ont confiance en ma miséricorde (P. J. 687). Il serait plus facile à la terre et au ciel de retourner au néant qu’à une âme confiante, de ne pas être enveloppée de ma miséricorde » (P. J. 1777). Avoir confiance en Dieu est surtout consolateur pour les pécheurs et les mourants. Le Seigneur Jésus dit : « Les pécheurs obtiendront la justification, et les justes seront affermis dans le bien. A l’heure de la mort, j’emplirai de ma paix divine l’âme de celui qui aura mis sa confiance dans ma miséricorde » (P. J. 1520), même si un mourant n’avait pas pratiqué de sa vie les formes concrètes de cette Dévotion. (…) » (site SF)
« (…) A travers le mystère de ce cœur blessé, le flux restaurateur de l’amour miséricordieux de Dieu ne cesse de se répandre également sur les hommes et sur les femmes de notre temps. Ce n’est que là que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret. « Jésus, j’ai confiance en Toi ». Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l’attitude avec laquelle nous voulons nous aussi nous abandonner avec confiance entre tes mains, ô Seigneur, notre unique Sauveur. Tu brûles du désir d’être aimé, et celui qui se met en harmonie avec les sentiments de ton cœur apprend à être le constructeur de la nouvelle civilisation de l’amour. Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l’obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l’espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché. (…) » (Homélie, 22.04.2001, site du Vatican)
Le deuxième pilier de la dévotion à la Miséricorde Divine
« (…) Voici le deuxième élément indispensable de la Dévotion à la Miséricorde : être miséricordieux envers les autres. Le Seigneur Jésus l’exige de Sœur Faustine et de chacun de nous (…). Être miséricordieux est notre premier devoir de chrétiens. Notons aussi l’importance de l’intention qui est à la base de tous nos actes de charité : chaque acte de miséricorde doit être motivé par l’amour de Jésus. Il s’identifia dans l’Évangile à chaque homme : Amen, amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25, 40). C’est justement l’intention qui distingue la miséricorde chrétienne de la pure philanthropie. Jésus veut que son Amour soit le moteur de nos actes de charité et que nous fassions au moins un acte de miséricorde par jour, par amour pour Lui. En agissant ainsi, la Dévotion à la Miséricorde Divine n’est pas une simple piété dévote, mais elle devient une profonde dévotion de la religion chrétienne, comme le dit l’abbé Ignace Różycki. (…) » (site SF)
« (…) Le Christ nous a enseigné que « l’homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais aussi qu’il est appelé à « faire miséricorde » aux autres : « Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7) » (Dives in misericordia, n. 14). Il nous a ensuite indiqué les multiples voies de la miséricorde, qui ne pardonne pas seulement les péchés, mais répond également à toutes les nécessités de l’homme. Jésus s’incline sur toute forme de pauvreté humaine, matérielle et spirituelle. (…) » (Homélie, 30.04.2000, site du Vatican)
Les dévotions en lien avec la Miséricorde Divine
« (…) l’abbé prof. Ignacy Różycki, célebre dogmaticien, fit une analyse scientifique détaillée de ses écrits, notamment du « Petit Journal » pour les besoins du procès de béatification de l’Apôtre de la Miséricorde. Ses enquêtes nous montrent qu’au cœur même de la Dévotion à la Miséricorde transmise par Jésus à Sœur Faustine, il y a la confiance, entendue comme une attitude biblique de la foi et d’abandon à Dieu : elle se manifeste par l’accomplissement de la volonté de Dieu qui nous est transmise par ses 10 Paroles – le Décalogue, nos devoirs d’état, les Béatitudes et les conseils évangéliques, et les inspirations de l’Esprit Saint. Avoir confiance en Dieu est donc le principe de la Dévotion en question. Être miséricordieux en est l’autre fondement. Ces deux éléments rendent cette Dévotion solide ; sur ces deux piliers s’élèvent les cinq pratiques nouvelles du culte de la Miséricorde, à savoir : le tableau avec l’inscription Jésus j’ai confiance en Toi, la Fête de la Miséricorde, célébrée le premier dimanche après Pâques, le Chapelet à la Miséricorde, l’Heure de la Miséricorde, et la diffusion de la vénération de la Miséricorde. Ce qui distingue ces pratiques nouvelles des autres dévotions insérées dans le « Petit Journal » de Sœur Faustine ce sont les promesses particulières que Jésus donne à tous ceux qui suivront ces pratiques. D’autres prières comme par exemple un acte : « Ô Sang et Eau… » ou la Neuvaine à la Miséricorde Divine comportent des promesses qui concernent Sœur Faustine. Ainsi donc, pour profiter des grandes promesses du Christ, il faut pratiquer les formes de la Dévotion à la Miséricorde dans l’esprit de confiance en Dieu et de miséricorde envers le prochain. (…) L’abbé prof. Ignace Różycki note que dans la Dévotion à la Miséricorde Divine il n’y a ni neuvaines, ni litanies, tant connues et aimées des fidèles, surtout de ceux qui s’initient à cette Dévotion ; ils en demandent pourtant, car elles sont profondément enracinées dans l’esprit de piété du peuple et fréquentes dans d’autres dévotions de piété populaire. La Neuvaine à la Miséricorde Divine décrite dans le « Petit Journal » a été donnée seulement à Sœur Faustine ; il en va de même de la promesse de Jésus : Je ne refuserai rien à l’âme que tu amèneras à la source de ma miséricorde (P. J. 1209). C’est la même chose pour la promesse de Jésus attachée à la récitation pieuse d’une prière jaculatoire « Ô Sang et Eau » qui n’a pas été étendue aux autres personnes qui la réciteraient, mais qui concernait uniquement Sœur Faustine. Cependant, en faisant la Neuvaine à la Miséricorde en esprit de confiance, et en récitant de la même façon la prière « Ô Sang et Eau », elles deviennent alors des actes authentiques de la Dévotion à la Miséricorde Divine suivies de toutes les promesses du Christ accordées à qui lui fait confiance. (…) » (site SF)
Le lien entre la Miséricorde Divine et la Rédemption
Jean-Paul II explique aussi le lien entre la Miséricorde Divine et la Rédemption, fêtée quelques jours auparavant : « (…) « Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour ! » (Ps 117, 1). (…) la miséricorde du Seigneur est éternelle ! Pour comprendre jusqu’au bout la vérité de ces paroles, laissons-nous conduire par la liturgie au cœur de l’événement de salut, qui unit la mort et la résurrection du Christ à notre existence et à l’histoire du monde. Ce prodige de miséricorde a radicalement changé le destin de l’humanité. C’est un prodige dans lequel apparaît en plénitude l’amour du Père qui, pour notre rédemption, ne recule pas même devant le sacrifice de son Fils unique. Dans le Christ humilié et qui souffre, les croyants et les non-croyants peuvent admirer une solidarité surprenante, qui l’unit à notre condition humaine au-delà de toute mesure imaginable. La Croix, également après la résurrection du Fils de Dieu, « parle et ne cesse jamais de parler de Dieu-le-Père, qui est toujours fidèle à son amour éternel envers l’homme […] Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde » (Dives in misericordia, n. 7). (…) » (Homélie, 22.04.2001, site du Vatican)
Le lien entre la Miséricorde Divine et le sacrement de la confession
De cette Miséricorde Divine a aussi jailli le sacrement de la réconciliation, la confession : « (…) L’Evangile, (…) nous aide à saisir pleinement le sens et la valeur de ce don. L’évangéliste Jean nous fait en quelque sorte partager l’émotion éprouvée par les Apôtres lors de la rencontre avec le Christ, après sa résurrection. Notre attention s’arrête sur le geste du Maître, qui transmet aux disciples craintifs et stupéfaits la mission d’être ministres de la Miséricorde divine. Il leur montre ses mains et son côté qui portent les signes de la passion et leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21). (…) Nous revivons ce moment avec une grande intensité spirituelle. Aujourd’hui, le Seigneur nous montre à nous aussi ses plaies glorieuses et son cœur, fontaine intarissable de lumière et de vérité, d’amour et de pardon. Le Cœur du Christ ! Son « Sacré Cœur » a tout donné aux hommes : la rédemption, le salut, la sanctification. De ce cœur surabondant de tendresse sainte Faustyna Kowalska vit se libérer deux rayons de lumière qui illuminaient le monde. « Les deux rayons – selon ce que Jésus lui-même lui confia – représentent le sang et l’eau (Petit journal, p. 132). Le sang rappelle le sacrifice du Golgotha et le mystère de l’Eucharistie ; l’eau, selon le riche symbolisme de l’évangéliste Jean, fait penser au baptême et au don de l’Esprit Saint (cf. Jn 3, 5; 4, 14). (…) » (Homélie, 22.04.2001, site du Vatican)
« (…) « Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour ! » (Ps 118, 1). C’est ce que chante l’Église en l’Octave de Pâques, recueillant presque des lèvres du Christ ces paroles du Psaume; des lèvres du Christ ressuscité, qui dans le Cénacle, apporte la grande annonce de la miséricorde divine et en confie le ministère aux apôtres: « Paix à vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie […] Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 21-23). Avant de prononcer ces paroles, Jésus montre ses mains et son côté. C’est-à-dire qu’il montre les blessures de la Passion, en particulier la blessure du cœur, source d’où jaillit la grande vague de miséricorde qui se déverse sur l’humanité. De ce cœur, Sœur Faustyna Kowalska, (…) verra partir deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde. « Les deux rayons, lui expliqua un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l’eau » (Journal, Librairie éditrice vaticane, p. 132). Sang et eau ! La pensée s’envole vers le témoignage de l’évangéliste Jean, qui, lorsqu’un soldat sur le Calvaire frappa de sa lance le côté du Christ, en vit sortir « du sang et de l’eau » (cf. Jn 19, 34). Et si le sang évoque le sacrifice de la croix et le don eucharistique, l’eau, dans la symbolique de Jean, rappelle non seulement le Baptême, mais également le don de l’Esprit Saint (cf. Jn 3, 5; 4, 14; 7, 37-39). A travers le cœur du Christ crucifié, la miséricorde divine atteint les hommes (…). » (Homélie, 30.04.2000, site du Vatican)
« (…) « Jésus, j’ai confiance en Toi ». Aujourd’hui et à jamais. Amen. » (Homélie, 22.04.2001, site du Vatican)
A nous de devenir des apôtres de la Miséricorde Divine, en ayant confiance en Dieu et en étant miséricordieux envers notre prochain, grâce aux dons que Dieu nous a donnés, comme nos talents et notre créativité!
Références :
Site SF: www.soeurfaustine.fr
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html pour citations de discours, homélies, audiences générales, messages, lettres, encycliques (traductions de l’italien quand texte indisponible en français)